Caroline Hanny

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L’ivresse la mode

Je parle souvent de mes choix, comme la vie est une succession de choix à chaque secondes, du détail qui paraît sans importance comme hésiter le matin entre un chemisier rouge ou un noir, jusqu'à une réflexion qui changera sensiblement notre vie, comme quitter son compagnon.

Enfin, je dis détail, mais ça peut ne pas en être temps sur le plan des énergies, le détail de la couleur de notre chemisier pourrait aussi avoir une conséquence de taille, car une couleur c’est une énergie qui vibre d'une certaine façon et pourrait dans ce sens influencer le reste de la journée. Alors ne sous-estimons pas les détails.

Comme je suis pluridisciplinaire, je cumule en même temps plusieurs activités depuis une vingtaine d'années, et parfois au sein d'une même activité je cumule plusieurs compétences, savoir faire, pratiques.

Il est souvent arrivé que je me suis donnée l’injonction d'épurer et de faire des choix drastiques pour alléger mon quotidien, pensant aussi que je ferai aussi mieux si j'ai une palette d'activités, de services ou compétences plus restreinte.

C'est ainsi qu'à certaines périodes de ma vie j'ai privilégié la mode à l'art, l'art à la mode, la photographie à la plasticité, l'enseignement à l'artisanat, l'énergétique à l'art, l'art à l'énergétique, la performance à la photographie, la peinture à la vidéo etc...

Le plus dur, c'est autant de scinder l'art et la mode, que de relier l'art et la mode.

Avec mes dernières séries autour des talismans et des totems, je réunis la mode à l'art et vice versa par la découpe de magazines de mode (NUMÉRO de préférence), et par la mise en évidence de la présence des esprits suggérée par des formes de vêtement ou par la mise en relief de matières textiles, l'art apparaît dans sa la finalité par sa forme et par son processus de création avec la découpe, la photographie de la composition, l'art digital, et je finis la boucle avec ma pratique énergétique et chamanique en me référant à l'animisme qui est questionné dans chaque oeuvre.

Je poursuivrai à l'avenir ce genre de technique mixte encore de longues années à venir, c'est vraiment un terrain de jeu illimité pour moi que j'adore, toutefois je me sens à nouveau l'envie de mettre les mains dans la fibre textile.

D'ailleurs le documentaire que vous pouvez voir en replay de Loic Prigent sur France 5 « Paris Capitale de la mode, 50 ans de fashion week » m'a fait réaliser que la folie et la fantaisie de la mode, tout le laboratoire d'expérimentation que cela implique animent toujours mon cœur.
Mes souvenirs de défilés de mes créations sont toujours joyeux, reliés à de belles rencontres, être plongée dans une euphorie délirante que peu de personnes comprennent me comblait à ces instants, alors oui, ça peut paraître complètement superficiel, mais si on regarde de près le bonheur que ça procure aux acteurs qui fabriquent ce moment, et toutes les étincelles qu'on lit dans le regard des spectateurs, sur le plan énergétique ça vibrait haut et fort, c'était une parenthèse enchantée fort précieuse pour nous extirper quelques minutes heures de nos journées plus fades, et nous redonner des forces pour le futur.

A chaque fois que je vois des vidéos sur les défilés ou la vie dans les ateliers de couture j'ai aussitôt envie de créer à nouveau des robes ou des œuvres textiles.

Donc pourvu que je trouve ce temps,car ces derniers temps je suis partagée entre la préparation de mon salon d'art au casino de Knokke en Belgique du 22 au 25 août 2024 et le temps qu'impose de recevoir ma clientèle en tant que magnétiseuse-medium à Saint Raphaël et à distance.

La suite donc au prochain épisode, je vous invite à surveiller cela sur mon compte instagram @carolinehanny