l’art et ses saisons

Suivre les saisons dans notre travail artistique, c'est danser avec le rythme naturel du monde, accueillir les énergies changeantes qui influencent notre inspiration et notre façon de créer.

Chaque saison offre une vibration unique.

Par exemple:

  • le renouveau p intanier pourrait inviter à la naissance d'idées,

  • l'été encouragerait l'audace et l'expérimentation,

  • l'automne favoriserait la réflexion et le lâcher-prise,

  • l'hiver appellerait à l'introspection et au repos.

En intégrant ces cycles dans notre pratique artistique, nous harmonisons notre processus créatif avec le flux naturel de la vie, permettant à nos œuvres de porter en elles une empreinte vivante et authentique, en résonance avec le temps et l’essence de chaque moment.

Moi qui ai conscience que la vie intègre une multitude de cycles, (d’autant plus que lorsqu’on est une femme, c’est infaillible, nous avons déjà un cycle de 28 jours qui s’impose à la majorité d’entre nous), je m’aperçois pourtant que je ne suis pas forcément les cycles des saisons d’un point de vue énergie, et surtout en conscience.

Toutefois je suis quand même des cycles et les saisons, d’abord parce que j’ai des projets en lien avec les lunaisons, mais aussi parce que mes conditions de travail me contraignent à une façon de travailler, du moins c’est moi qui fais des choix en fonction des éléments parce que je peux bien sûr passer au-dessus des barrières. On peut ressentir des contraintes, mais elles sont toujours subjectives, presque fictives, c’est un filtre que nous avons pour les percevoir, alors nous pouvons très bien changer de filtres, alors elles disparaîtront ou changeront de couleur.

Par exemple, l’été il fait tellement chaud dans mon atelier ( 30 à 32 degrés, je n’ai pas la clim) ou à l’extérieur, que je suis beaucoup moins productive, ce n’est pas envisageable de concevoir des costumes pour des performances ni de porter ces costumes et perruques.

Pendant toute la période de la chasse, je réduis mes performances et vidéos dans les bois. L’hiver c’est plus compliqué aussi pour les performances même en intérieur, je suis très frileuse. Le printemps et l’automne sont probablement mes plus grands moments de productivité, même si l’inspiration est là durant toute l’année.

Par ailleurs au cours d’un même mois, étant très connectée à ma féminité sacrée, je ne suis pas la même tous les jours, l’élan productif et inspiratif n’est pas égal. Et c’est ce qui fait le charme de la vie. La plupart des gens que je reçois à mon cabinet quand j’ai ma casquette d’énergéticienne rêve d’une vie linéaire, sans montagnes russes, et pourtant, comment apprécier de manger quand on n’ pas connu la faim, bon j’exagère, mais ça n’empêche que je fais partie de ces personnes qui accueillent les moments difficiles pour en apprendre davantage sur moi, la vie, et pleins d’autres paramètres, et de savourer encore plus fort quand les eaux se calment.

L’expérience, c’est notre trésor créateur, quelle chance d’avoir cette force créatrice en nous, de pouvoir vibrer tout ce que l’on veut, à chaque instant.

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Qui sera ma prochaine Muse?